La science et la médecine unissent leurs efforts pour rétablir le lien entre les hommes et la nature. Les simulations de réalité virtuelle (VR) d'environnements naturels sont en hausse et sont bénéfiques pour les hommes comme pour la nature. Cela ne semble pas évident, mais un problème causé par la technologie peut être résolu grâce à la technologie.
La nature en bouteille
Les bienfaits que l’on ressent en passant du temps physiquement dans la nature sont connus depuis longtemps et vont bien au-delà du fait de respirer de l'air frais et pur. Un rapport de 2016 de l'Organisation mondiale de la santé a révélé que les espaces verts urbains (végétation dans les villes) peuvent notamment aider à la relaxation physique et à la réduction du stress. En d'autres termes, une promenade dans un parc rend plus heureux et assure une meilleure santé mentale. Cependant, les personnes ayant des difficultés physiques à se rendre dans des espaces verts, comme les personnes âgées, sont souvent privées de ces bienfaits.
Pendant la pandémie de Covid-19, lorsque les sorties étaient limitées pour de nombreuses personnes, de nouvelles options ont vu le jour pour rapprocher virtuellement les hommes de la nature.
Mattias Wallergård, professeur agrégé au département de la science du design de l'université de Lund, a passé les 10 dernières années à étudier des moyens pour profiter de l'extérieur en intérieur, en examinant notamment l'utilisation de la VR comme moyen d'intervention direct en matière de santé. Ou, comme il le dit : « Comment intégrer les bienfaits de la nature réelle à la réalité virtuelle pour les populations vulnérables ». Sa récente étude dans une maison suédoise pour les personnes âgées montre que la nature en VR doit être aussi diversifiée que ceux qui l'utilisent.
« Il n'existe pas de solution unique qui convienne à tout le monde », affirme Mattias Wallergård. « Pour certaines personnes, une activité de groupe suffit, avec un participant portant les lunettes VR et un énorme écran de télévision qui suit ce qui se passe dans le monde virtuel. D'autres ont besoin d'expériences individuelles ».